Le document a été rédigé par des médecins biologistes et physiciens sous la conduite du professeur Denis Zrrirou.Les experts recommandent notamment la réduction“au niveau le plus bas possible de l’exposition moyenne du public”aux radiofréquences associées à la téléphonie mobile, précise le journal Le Monde, qui a révélé cette information.
Pour les enfants, un “usage modéré” est également recommandé.Faute de disposer d’une information scientifique fiable, les auteurs du rapport ne fixent cependant pas de nouvelles normes d’exposition. Les premières mesures de rayonnement effectuées ont révélé de fortes disparités entre les appareils, mais tous se situent en dessous de la norme française.Les scientifiques soulignent aussi que leur attitude de prudence ne constitue pas une ” validation de l’hypothèse concernant des risques sanitaires “, mais des ” conseils de bon sens “ justifiés par un ” doute raisonnable “.Des soupçons ont pesé sur la responsabilité des mobiles avec l’arrivée de maux de tête, voire de cancers du cerveau, et une action judiciaire est toujours en cours aux Etats-Unis. A contrario, plusieurs études épidémiologiques ont récemment établi que, en l’état actuel des connaissances scientifiques, aucun lien de causalité ne pouvait être établi entre l’utilisation des téléphones portables et le développement de tumeurs du cerveau.La mission des experts français a suivi la publication en mai 2000 d’un rapport rédigé par des scientifiques britanniques, dont ils suivent certaines recommandations.Elle conseille de traduire au niveau du droit français une recommandation de l’Union européenne du 12 juillet formulant des restrictions sur les niveaux d’exposition au public.L’autre ligne de force du rapport est l’information du public sur les puissances émises par les téléphones mobiles, y compris sur l’écran de l’appareil lors de son utilisation.
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