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a DGA acquiert le matériel dont ont besoin les armées. Elle doit mieux gérer le coût de ses programmes d’armement. A nous de traduire les besoins en outils. “ Dès son arrivée, il y a deux ans, à la tête de la sous-direction de l’organisation de la qualité interne et des systèmes d’information, Michel Kervella a défini de grands axes stratégiques pour le système d’information de la Direction générale à l’armement.Parmi les priorités définies, le recours au progiciel intégré. Le pas a été sauté avec l’adoption et la mise en place d’Oracle Applications lors des précédents budgets. La messagerie a également fait l’objet, dès 1998, de toutes les attentions. “Disposer d’un outil commun pour partager l’information constituait un impératif.”Avec le budget 2000, une nouvelle étape est franchie. Elle s’inscrit pleinement dans l’un des axes majeurs retenus : “Rationalisation des centres de traitement informatique, bureautique, réseaux et applications.” Déjà, la rationalisation qui se poursuit en matière d’applications, dans la droite ligne de l’an passé, se fait sentir. “Il y a deux ans, on dénombrait sept cent cinquante applications client-serveur. Elles ne sont plus qu’une centaine.” L’an 2000 a grandement facilité cette accélération.
En 2001, le partage de linformation
Mais les grands chantiers de l’année concernent l’infrastructure des réseaux. Première cible du changement : le réseau interne de la tour de la DGA à Paris. “La tour est le c?”ur du métier.” Le marché a été passé à la fin de 1999. Le projet sera achevé dès la fin de cette année.
“De sept à dix réseaux indépendants coexistaient dans la tour. Il n’y en aura plus qu’un.”Dans son sillage, la DGA s’attaquera à l’infrastructure du réseau intersites (une trentaine de sites en France). L’appel d’offres a été lancé auprès des opérateurs. La concrétisation est attendue pour la fin de l’année ou le début de 2001.Enfin, le projet de système de supervision et d’administration, “désormais possible grâce à la rationalisation opérée”, a gagné en actualité depuis que l’appel d’offres a été lancé auprès des intégrateurs.
L’enveloppe réservée à ces gros investissements se chiffre à 200 millions de francs sur un budget global de 700 millions de francs. Au menu de 2001, le partage de l’information : groupware et workflow. Pour tous ces projets, la DGA pratique depuis deux ans le benchmarking. Avec, pour référentiel, les SSII.
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