Octobre 2011, Apple lance iMessage. En janvier 2013, Apple a dévoilé que 2 milliards d’iMessages sont envoyés chaque jour. Le service permet aux détenteurs de produits Apple de communiquer gratuitement entre eux par messages. IMessage fonctionne en voix sur IP. Mais il y a un problème, les autorités américaines n’arrivent pas à intercepter ces échanges par le biais d’iMessage. Cnet USA a dévoilé, le 4 avril2013, un document interne de la DEA, service fédéral chargé des stupéfiants, critiquant le système de cryptage.
Le rapport des bureaux de la DEA de San José montre que certains messages obtenus et fournis par le biais de la compagnie de télécommunication Verizon Wireless étaient incomplets parce que les « cibles » utilisaient iMessage. Le cryptage utilisé pour sécuriser les échanges entre deux utilisateurs d’iMessage est pratiquement impossible à briser. Cependant, si les échanges sont faits entre un produit Apple et un autre téléphone, une partie du message est récupérable.
Comme la DEA, le FBI cherche à mieux suivre les communications par Internet pour une surveillance plus efficace. Cette autorité a, elle aussi rencontré ce problème que Robert Mueller, son directeur, appelle “Going Dark”. Le FBI a d’ailleurs demandé en mai dernier aux entreprises du Web de ne pas s’opposer à une loi qui prévoirait de nouvelles exigences concernant la surveillance et l’écoute des réseaux sociaux ou des fournisseurs de voix sur IP.
Source : Cnet USA.
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