Il existe un véritable besoin pour des appareils moins exigeants de notre temps, qui nous permettent certes de travailler ou de nous divertir, mais sans nous accaparer complètement. Après tout, les téléphones tout simples se vendent toujours très bien et de nouveaux modèles apparaissent sans cesse. Pourquoi les tablettes échapperaient à cette tendance ?
Liseuse, tablette, ou les deux
C’est là qu’intervient la proposition de Daylight, qui vient de lancer la DC1, une tablette aux faux airs de liseuse, à moins que ce ne soit l’inverse. L’appareil intègre un écran de 10,5 pouces (1 600 x 1 200, 190 ppp) qui ressemble à de l’E-Ink, mais qui se veut aussi réactif et véloce (60 i/s) que le LCD. Difficile de savoir de quoi il retourne pour le moment, mais en tout cas on pourra manipuler les applications et l’interface à sa guise comme sur une tablette normale.
Autre avantage de cet écran LivePaper : il est parfaitement lisible en plein soleil. La finition mat et la surface texturée donnent à cette dalle les sensations du papier quand on écrit dessus avec le stylet, c’est du moins la promesse du constructeur.
Le rétroéclairage sans lumière bleue facilite la lecture dans des environnements sombres ou la nuit, en produisant une lumière ambrée. Daylight veut « protéger le rythme circadien » menacé par la fameuse lumière bleue produite par les écrans classiques — néanmoins, des études ont montré que cet impact n’était pas aussi important qu’on le pensait.
L’appareil, qui pèse 550 grammes, intègre un processeur Helio G99 de MediaTek, 8 Go de RAM, 128 Go de stockage, une batterie d’une capacité de 8 000 mAh. Il comporte aussi un port USB-C, un slot microSD, le support du Wi-Fi 6 et du Bluetooth 5.0 pour y connecter un clavier externe. Un bouton d’action, personnalisable, est aussi présent.
La tablette fonctionne sur le système d’exploitation maison SolOS, dont l’objet est de faire fi du maximum de distraction possible. Il s’agit en fait d’un logiciel basé sur Android 13 que le fabricant a personnalisé. Mais après tout, pourquoi réinventer la roue ? La DC1 embarque aussi un certain nombre d’applications tierces, dont Kindle, Audible, Spotify, iA Writer ou encore Pocket.
La DC1 est proposée à 729 $ en précommande (on peut se faire livrer en France en ajoutant 35 € de frais de port). Daylight glisse plusieurs accessoires dans la boîte, dont un stylet et un étui. Les prochaines livraisons auront lieu fin septembre.
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Source : Daylight