” Les différences culturelles, la difficulté à apprendre à se servir des terminaux mobiles et le manque de portée sociale de ces outils empêchent l’industrie du sans-fil d’atteindre tout son potentiel “, assène dans la synthèse de sa dernière étude Context-Based Research Group.Ce cabinet, implanté à Baltimore aux Etats-Unis, présente la particularité de recourir à un réseau de quelque 1800 anthropologues dans le monde pour mener à bien ses enquêtes sur l’usage et l’impact des nouvelles technologies.Son dernier rapport porte sur l’analyse des attentes et des comportements de 180 utilisateurs de terminaux mobiles vivant dans neuf grandes villes des Etats-Unis, de Chine, du Japon, de Suède, de France et de Grande-Bretagne.Les griefs adressés par les clients de ces pays aux opérateurs de téléphonie mobile sont multiples : le marketing et l’esthétique des terminaux mobiles ne prennent pas en compte la diversité culturelle des populations ; les outils sont trop compliqués à utiliser et dépourvus d’aide directement incluse dans l’appareil ; les équipements manquent de fonctions à caractère social ou ludique et semblent destinés à un seul usage : les affaires.
Deuxième enquête, deuxième vision
Une deuxième enquête, conduite par Telephia, un cabinet d’étude de San Francisco spécialisé dans la téléphonie mobile, n’inflige pas la même volée de bois vert aux opérateurs et aux fabricants de terminaux mobiles.A la mi-décembre, l’entreprise publiait les résultats de son enquête de satisfaction portant sur 3 600 abonnés sans-fil aux Etats-Unis. Plus de 65 % des personnes interrogées attribuaient une note équivalente ou supérieure à 7 (sur un maximum de 10) concernant les fonctions de transmission de données de leur terminal mobile (téléphone cellulaire, assistant numérique, laptop ou pager avec option Data).Depuis, Telephia indiquait dans une nouvelle étude qu’un quart des personnes disposant d’un accès à l’Internet sans fil avait acheté un produit ou un service au moyen de leur terminal mobile. Il ressort également de cette enquête que plus l’écran du terminal est réduit, moins les consommateurs sont incités à acheter.Enfin, ces mêmes clients estiment qu’une navigation laborieuse et un faible débit constituent les principales barrières au développement du commerce mobile (m-commerce). A bon entendeur…
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