Conjoncturel ou structurel, le vent pousse toujours favorablement les principales SSII au troisième trimestre 2001. Mis à part les locomotives en panne, comme Bull Intégris, la plupart affichent des taux de croissance positifs. Transiciel, Sopra et Steria confirment leurs prévisions et ont déjà senti le changement de climat. “Nous continuons à diversifier nos métiers, devenus à peu près équilibrés, avec des cycles d’économie différents et des contrats à long terme abrités de la conjoncture actuelle”, précise Christian Mons, vice-président de Transiciel. En parallèle, la société se prépare à faire des acquisitions pour maintenir sa croissance externe.
Des chiffres révisés
Mais la majorité des SSII restent prudentes. Chez PAC, Jean-François Perret estime que le secteur européen des services informatiques restera dans une progression de 10 % en 2001 (13 % en France). Mais il augure un taux à un chiffre dès l’an prochain, à 7 %, et ce, au moins jusqu’à 2004. C’est ce que perçoit Atos Origin, qui vient de revoir sa croissance à la baisse pour 2002, espérant atteindre entre 7 à 9 %. Même si les revenus générés par l’activité d’infogérance sont en hausse de 19 %, l’objectif du PDG, Bernard Bourigeaud, après sa fusion avec Origin, est d’atteindre une marge d’exploitation à 10 %. Même son de cloche chez CSC Peat Marwick, qui espère annoncer une hausse de 17 % sur son activité d’infogérance en 2002. Une orientation qui, selon son PDG, Claude Czechowski, répond au marché, “car les entreprises veulent réduire les coûts et rentabiliser leurs processus à court et moyen termes”.
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