L’informatique est en crise. En 2001, pour la première fois, le nombre de micros vendus aux Etats-Unis devrait baisser par rapport à l’année précédente et, pour le monde entier, la croissance passerait de 10,3 % à 5,8 %. C’est finalement en France que cette crise serait le moins sensible.
C’est peut-être pour cela que la ” guerre des prix ” annoncée outre-Atlantique ne se fait guère sentir ici. Alors que les prix des composants, nous dit-on, baissent de 1 % par semaine (processeurs et mémoires n’ont jamais été si bon marché), les constructeurs, pour leurs fameux ” PC de la rentrée “, n’annoncent guère de machines au-dessous des 7 000 francs (pardon : 6 990 !).
En réalité, on devrait trouver moins cher, mais il s’agira de ” produits d’appel ” peu performants destinés au jeu et produits en petites quantités pour les grandes surfaces. Serait-on arrivé au bout des possibilités de baisser le prix du micro ? Sans doute pas.
La création de nouveaux chipsets par nVidia et, bientôt, ATI nourrit quelques espoirs. Mais il faudrait aussi que le dollar baisse sérieusement. Les constructeurs, eux, affirment tous qu’il n’est plus question de vendre sans bénéfices. Le PC pour tous nest manifestement pas encore pour demain.
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