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La crise et les ?”ufs au bacon

Contrairement à Décathlon, autant vous le dire tout de go : c’est pas la forme ! Depuis que je suis né, je n’ai jamais vu autant…

Contrairement à Décathlon, autant vous le dire tout de go : c’est pas la forme ! Depuis que je suis né, je n’ai jamais vu autant de types faire la tronche. Décatis, abattus, ils comptent leurs abattis. La crise, l’angoisse de la crise, l’angoisse de l’angoisse de la crise ! Mais combien, parmi tous ces zombies las qui vous regardent l’?”il en berne, sont vraiment impliqués ? Bernique ! Vous connaissez la différence entre être “concerné” et être “impliqué” ? C’est simple, prenez une poule, prenez un cochon et préparez des ?”ufs au bacon : dans les ?”ufs au bacon, la poule est concernée mais le cochon est impliqué ! Alors, faites le compte autour de vous : combien de poules et combien de cochons ? Loin de moi l’idée saugrenue de vouloir minimiser les risques d’un ralentissement économique, voire d’une récession. Les journaux citent des prix Nobel alarmistes ?” incroyable le nombre de Nobel qui bougent encore ! Mais finalement, que disent-ils : “Ça freine, ça freine !” Si on leur demande si ça peut repartir, ils répondent : “Oui, bien sûr”. Quand ? Alors, ça… Dans six mois, dans un an, dans deux ans, allez savoir ! Prenez la high-tech : elle vend moins de PC qu’avant, elle embauche moins, elle fait moins de projets novateurs. Pourquoi ? Parce que les entreprises se méfient ! Ont-elles des besoins ? Oui, bien sûr. Mais elles vont mettre un peu plus de temps à se décider, elles vont vérifier que c’est vraiment utile, vraiment rentable. Bref, elles gèrent leur business avec un peu plus de rationalité. C’est ça, la crise ? Quand, dans les ?”ufs au bacon, vous remplacez le cochon par vos voisines, comme deux gars viennent de le faire au Kazakhstan (si, c’est vrai), alors là, oui, c’est la crise ! Bref, il suffit de voir les choses du bon côté. Vous connaissez la différence entre l’optimiste et le pessimiste ? L’optimiste dit : “Demain, on ne mangera que de la merde !” et le pessimiste répond : “Et encore, il n’y en aura pas pour tout le monde !” Alors, un peu doptimisme, que diable !

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La rédaction