Pour établir une relation personnalisée avec ses clients, les auteurs de sites de commerce électronique traditionnels collectent le maximum d’informa- tions sur les visiteurs. Pourtant, une variable essentielle leur échappe : la localisation des internautes. Cette donnée est à l’origine d’un marché naissant et prometteur, celui des services mobiles fondés sur la position du terminal de l’utilisateur. D’après Ovum, il pèsera 20 milliards de dollars en 2004, et carrément le quadruple (83 milliards de dollars) un an plus tard.
Un seul concurrent sur ce marché porteur
‘est ce créneau alléchant que vise la start up française Opteway, née en mars 1998 et basée à Sophia-Antipolis. Son positionnement inédit lui a valu une levée de fonds de 18 millions de dollars au total, à raison de 2 millions de dollars lors d’un premier tour de table en avril 1999 et de 16 millions de dollars lors d’un second tour en juin 2000. Une somme à laquelle il faut ajouter 3 millions de francs d’aide initiale obtenue auprès de l’Anvar. De fait, la jeune pousse française propose une plate-forme middleware destinée à la fabrication de ces services mobiles géodépendants. “A ce jour, nous avons identifié un seul acteur américain, Kivera, susceptible, sur le papier, de nous concurrencer”, indique Christophe Lefort, vice-président marketing d’Opteway. Baptisée Optego 1. 0 (voir schéma), la solution du Français sera commercialisée auprès des opérateurs de téléphonie mobile, des fournisseurs de services web et des grandes entreprises (intranet, extranet). “Nous prévoyons de réaliser 80 % de nos ventes en indirect”, affirme Christophe Lefort.
Les informations proviennent de données cartographiques
out le bien-fondé d’Optego repose sur TPF (Topological Portable Format), un format – breveté – de représentation et d’échange de données vectorielles géo-référencées. Les informations TPF sont générées à partir de données cartographiques au format GDF 3. 0 fournies par TeleAtlas, NavTech ou l’IGN. “Chez ces fournisseurs de contenu, le territoire français équivaut à environ 4,2 Go de données vectorielles, un volume ramené à 100 Mo dans notre format TPF”, explique Stéfane Maynard, chef de produit chez Opteway. Une prouesse qui a incité l’éditeur à soumettre sa technologie auprès d’organismes de standardisation comme le W3C.
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