Environ 3 000 x 2 000 points, soit 6 mégapixels, telle est la haute définition offerte aujourd’hui par les nouveaux appareils numériques professionnels comme le DCS 760, de Kodak, et le D1-X, de Nikon. Leur prix, aux alentours de 60 000 F (9 147 ?), les réserve cependant à des usages très exigeants : les photographies de presse ou médicales, où la disponibilité rapide des clichés est primordiale. Chez Kodak, il s’agit d’un dos numérique monté sur un appareil classique de Nikon, ce qui rend ce modèle plus encombrant que le D1-X, dont la taille est à peu près similaire à celle d’un appareil argentique classique. Le DCS 760 est donc davantage un appareil de studio. L’un et l’autre disposent de moteurs intégrés (jusqu’à trois clichés par seconde) et d’une interface FireWire pour accélérer le transfert de fichiers image de 18 Mo. Leurs définitions élevées découlent des progrès réalisés dans le domaine des capteurs CCD, qui convertissent la lumière en images numériques. Des progrès accessibles à tous les niveaux de prix et chez tous les constructeurs. Vendus entre 20 000 et 30 000 F (3 049 et 4 573 ?), les reflex semi-professionnels EOS D30, de Canon, et Camedia E-10, d’Olympus, atteignent respectivement 3,25 et 4 mégapixels. Ces niveaux de définition se retrouvent sur des produits plus grand public tels que le FinePix 6800, de Fuji, ou le QV-3500, de Casio, qui coûtent moins de 7 000 F (1 067 ?). Mais ces appareils disposent de cellules, pour mesurer la lumière, et d’optiques, pour régler la précision des images, de moins bonne qualité que les reflex semi-professionnels.
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