Notre direction informatique met à la disposition de ses utilisateurs un PGI développé par une société externe. C’est un logiciel de niche, et comme tel, il est complexe et difficile à gérer : près de 700 tables et
4 To de données.L’ensemble fonctionne en client-serveur et se trouve hébergé sur des serveurs octoprocesseurs reliés à un SAN. Or, le volume d’informations supplémentaires ingéré chaque jour par le système dégrade progressivement les
performances. Les mesures effectuées sur les machines sont catastrophiques : en un an, les temps de traitement ont augmenté de 50 %.En général, ces opérations se font la nuit. Mais, au vu de l’allongement des temps de traitement, l’ouverture du PGI le matin se trouve souvent décalée d’une heure, ce qui occasionne une perte d’exploitation
sèche.Au-delà des optimisations système que nous avons déjà réalisées (20 % de performances en plus), il ne reste plus que deux options pour arranger les choses. La première est d’augmenter les capacités des machines par
l’ajout de processeurs, voire le remplacement des serveurs ou des disques de la baie de stockage. La seconde, plus souhaitable, serait d’améliorer ces traitements, constitués, dans leur majorité, de simples requêtes effectuées sur la
base de données.Reste que cette option est la plus difficile à mettre en ?”uvre. D’une part, à cause des ressources et du temps que cela prendrait pour le prestataire qui nous fournit le PGI, et d’autre part, à cause de son coût.À mon grand regret, nous allons donc probablement nous contenter de changer les machines, sans s’attaquer vraiment au problème de fond. C’est dommage d’un point de vue conceptuel, visiblement moins d’un point
de vue économique.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 19 janvier
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