Un lancement ” tardif et non sans incohérences “ : c’est en ces termes que l’institution de la rue Cambon qualifie l’arrivée de France Télécom sur Internet. Selon la Cour de comptes, à ses débuts, Wanadoo n’a pas constitué une priorité pour le groupe. D’où des difficultés pour adapter l’infrastructure du réseau et réformer la tarification. Difficultés qui ont pénalisé tous les acteurs du marché et pas seulement l’opérateur public.
En réponse, le président de l’entreprise, Michel Bon, a estimé ” fondées mais sévères ces critiques sur l’inadaptation des infrastructures de transport “. Tout en rappelant ” qu’en 1995, aucun opérateur européen ne disposait d’un réseau IP. “
Pour autant, avec un peu de recul, la Cour salue dans la stratégie Internet adoptée par l’opérateur public (couplage d’un fournisseur d’accès – Wanadoo – et d’un gestionnaire dinfrastructure locale) ” une logique économique forte “, susceptible de mener rapidement à la rentabilité.
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