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La console de supervision de Tivoli se dote de vues sur les processus métier

TBSM permet de fédérer des représentations logiques de processus applicatifs étendus au travers des environnements grands systèmes, distribués et internet.

Pour Tivoli, mieux superviser la qualité de service passait par un renouvellement de ses consoles d’administration d’entreprise. C’est ainsi que, depuis la fin 2000, TBSM (Tivoli Business Systems Manager) remplace à la fois Tivoli GEM (Global Enterprise Manager) et Tivoli Manager pour OS/390. Avec cet outil, un pas de plus est franchi vers une plus grande intégration des grands systèmes et des systèmes distribués, mais aussi en matière de supervision de la qualité de service. Il apporte en effet au responsable d’exploitation ses représentations logiques, organisant à façon les indicateurs et les objets applicatifs concernés par un domaine métier donné. Pour construire ces représentations, TBSM introduit le mécanisme des ” hypervues “.Sans aller jusqu’aux techniques de représentation 3D temps réel sur lesquelles s’appuie Unicenter TNG, de Computer Associates, les hypervues de TBSM sont un moyen très ergonomique de naviguer au travers des ressources du système d’information.

Descendre jusqu’à la racine des incidents

ans ces hypervues, les problèmes d’exploitation seront d’abord notifiés par le biais des impacts qu’ils sont susceptibles d’avoir sur les processus supervisés. Un mécanisme d’exploration de type ” top-down ” permet ensuite de descendre jusqu’à la racine des incidents, c’est-à-dire les dysfonctionnements techniques, systèmes ou applicatifs. TBSM n’a pas vocation à remplacer les frameworks d’administration, puisqu’il exploite, filtre et agrège les données d’administration collectées et remontées par les autres outils de Tivoli. Et cela même s’il s’appuie sur son propre référentiel d’administration, d’où l’on extrait les objets que l’on souhaite incorporer à une hypervue en construction. Point de magie toutefois dans TBSM. Ce superviseur de nouvelle génération nécessite un travail d’intégration non négligeable. Ainsi, le cycle complet d’implémentation de l’outil – définition du périmètre d’action, collecte des informations pertinentes, élaboration de la base TBSM et des vues métier, et mise en place – peut prendre jusqu’à six mois dans le cas de grosses configurations Tivoli. C’est pourquoi l’éditeur le propose exclusive- ment dans le cadre d’une offre de services.

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Thierry Jacquot