Après le ministère français de l’Economie et l’Elysée, la Commission européenne a été hier, 23 mars, la cible d’une cyberattaque qualifiée de sérieuse « sérieuse » par deux de ses porte-parole cités par l’AFP. Et ce à la veille du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui doit se tenir aujourd’hui à propos de la Libye.
Le personnel a été averti qu’il n’était plus possible de consulter les courriels depuis l’extérieur et que des pages Web des sites Internet de la Commission n’étaient plus accessibles. L’attaque a aussi touché les services du haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, qui utilisent le même système informatique.
Pas de lien avec le sommet des chefs d’Etat
Selon les porte-parole, l’attaque n’est a priori pas liée au sommet de ce jour, Bruxelles faisant l’objet d’attaques fréquentes. Une précédente avait déjà eu lieu, selon eux, la même semaine que celle visant la France, mais avait été de moindre ampleur que celle-ci.
Rappelons que la France a récemment renforcé son dispositif de lutte contre les cyberattaques la visant. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) va disposer de pouvoirs étendus, qui lui permettront de demander aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer, en cas d’attaque de grande ampleur, une partie du trafic Internet. En novembre dernier, l’Union européenne avait procédé à la première simulation d’une cyberattaque à l’échelle du Vieux Continent.
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