Comment concilier un déficit annuel de 532 000 euros avec un accroissement spectaculaire de ses activités ? C’est l’équation que doit aujourd’hui résoudre la Commission nationale de l’informatique et des libertés. Dans
une lettre adressée au Premier ministre et citée par l’AFP, le président de la Cnil, Alex Türk, explique que son organisation, qui dépend du ministère de la Justice, peut désormais être comparée à une entreprise en cessation de paiement.
La commission est financée sur fonds publics à hauteur de 9 millions d’euros pour l’année 2006, contre 7,1 millions en 2005. Selon Alex Türk, il s’agit de l’un des plus faibles budgets de toutes les autorités indépendantes
similaires en Europe. La Cnil emploie actuellement 90 personnes, son président estime quil en faudrait 200. Ce qui bien évidemment induirait une augmentation de la masse salariale bien au-delà des moyens financiers accordés par les pouvoirs
publics.
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