fLes jouets connectés sont partout et la tentation pour les parents d’y succomber est réelle. Pourtant, à plusieurs reprises, ceux-ci ont été au centre de polémiques liées à la vie privée. En cause ? Leur tendance à recueillir un maximum d’informations sur les enfants. Par le passé, la Commission nationale informatique et libertés a déjà épinglé des jouets peux scrupuleux sur la récolte d’informations privées. Et souhaite désormais agir en amont, en prévenant les parents sur les risques qu’ils font courir à leur marmaille et en les accompagnant dans une meilleure utilisation de ces jouets.
Surveiller la connectivité du jouet
En conséquence, l’organisme a publié un document de référence qui rappelle ce qu’est un jouet connecté, pourquoi il peut être utilisé de manière malveillante et, bien sûr, comment s’en prémunir. L’essentiel des conseils dispensés par la CNIL tiennent du bon sens et font appel à la responsabilité des parents. Ceux-ci doivent s’interroger sur la nature du jouet qu’ils offrent et vérifier à minima qu’il ne permet pas à n’importe qui de s’y connecter.
Dans le document mis en ligne par la Commission, il est également conseillé de changer le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe, code PIN, etc) mais aussi de sécuriser l’accès au smartphone ou à la box auxquels ils se connecte.
Les fabricants sont aussi concernés
La CNIL alerte particulièrement sur les montres connectées à bas coût, imitant les tocantes pour adultes, et invite les parents à vérifier comment sont utilisées les données qui seront récoltées (réutilisées à des fins de ciblage publicitaire, transmises à des tiers, etc.).
Enfin, pour les jouets qui demandent la création de compte, il est conseillé de diminuer tant que faire se peut les informations fournies aux constructeurs et de s’assurer que celles-ci sont accessibles à tout moment dans l’optique d’être supprimées à terme. La CNIL rappelle également que les fabricants ont des obligations de sécurisation des données qu’ils récoltent (article 121 de la loi informatique et libertés) mais que malgré ce dispositif légal, le parent vigilant reste le meilleur rempart contre le vol des données de l’enfant.
Source : CNIL
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