Malgré les vacances, j’ai décidé, comme tout DSI qui se respecte, de rester connecté à mon entreprise. Logiquement, j’ai considéré la distance qui me séparait de mes serveurs comme virtuelle, grâce, bien sûr, à Internet.Pour accéder à mes machines, j’avais le choix : ordinateur portable, PDA, smartphone. J’ai opté pour ma clé USB, qui a l’avantage d’être peu encombrante et suffisante pour se connecter du continent
nord-américain, mon lieu de villégiature.Mais voilà, à peine arrivé à l’hôtel, je constate avec stupeur que tous les ordinateurs du business center ont disparu ! J’apprends toutefois que des prises informatiques et un réseau sans fil sont à ma disposition.
Me voilà donc parti à la recherche d’un cybercafé pour accéder à mes e-mails. Évidemment, les ports USB étaient souvent inaccessibles (sécurité oblige !), j’ai donc dû me passer des pièces jointes.Ai-je fait le mauvais choix en écartant les solutions sans fil ? Mon PC, encombrant, n’aurait pas forcément réussi à se connecter au réseau sans fil, souvent spécifique du lieu où l’on se trouve, et aurait nécessité
l’achat d’une collection de cartes prépayées et non réutilisables ailleurs. Quant au smartphone 3G, je ne sais pas si cette technologie est déployée à l’étranger. Sans omettre les coûts d’abonnement rendant son usage pour
l’instant très confidentiel.Finalement, je n’ai pas trouvé beaucoup d’ordinateurs reliés à Internet. Mais les ai-je vraiment cherchés ? Isolé des flux d’informations quotidiens, j’ai pu goûter, l’espace de quelques semaines,
au calme de l’esprit. Et si j’avais choisi inconsciemment cette petite clé pour ne jamais m’en servir ?* MM. Red, Grey, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 7 septembre
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