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La clause de réversibilité en infogérance

Réussir la reprise d’exploitation de son informatique repose sur des engagements précis de l’infogérant.

La réversibilité de l’externalisation du système informatique permet au client de reprendre l’exploitation en interne ou de la confier à un nouvel infogérant. Ce processus intervient à la fin du contrat. Et ce, quelle qu’en soit la cause : échéance normale, force majeure, convenance du client, manquement non réparé du fait du client ou de l’infogérant. La réussite de cette opération lourde, de plusieurs mois, se prépare très en amont, sur les plans juridique et organisationnel. Elle repose sur un plan de réversibilité analogue aux plans de secours en matière de sécurité informatique.L’entreprise doit disposer de garanties contractuelles. Celle que la réversibilité aura bien lieu quel que soit le motif de cessation du contrat, même s’il est de son fait. La garantie qu’en cas de défail-lance de l’infogérant, celui-ci continuera, durant la restitution, à fournir les prestations dans les condi- tions de qualité, de sécurité et financières du contrat. La garantie, enfin, qu’il assistera son client ou son concurrent. L’opération devra être effectuée en six mois au maximum à compter de la date de prononcé de la résiliation. Mais, “au-delà du contrat, le client doit en permanence être en mesure d’appliquer la réversibilité”, prévient Francis Besombes, directeur des opérations à la direction des systèmes d’information d’Europcar. Il y a deux ans, le loueur de véhicules a rompu son contrat d’infogérance globale avec Perot Systems. Il a repris les développements en interne et externalisé l’exploitation à Cap Gemini. Non sans mal pour reconstituer son informatique, car il disposait de comptes rendus succincts. D’où l’importance de suivis hebdomadaire, mensuel et semestriel par des comités opérationnels, de pilotage et stratégiques.

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Christine Peressini