L’Organisation mondiale de la santé (OMS) sonne l’alerte sur la dangerosité de la cigarette électronique. Le vapotage – dont l’usage augmente fortement – représenterait un « danger grave » pour la santé publique, en particulier pour les adolescents et les fœtus. « Les éléments de preuve sont suffisants pour mettre en garde les enfants et les adolescents, les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer contre l’utilisation d’inhalateurs électroniques de nicotine parce que l’exposition du fœtus et de l’adolescent à la nicotine a des conséquences à long terme sur le développement du cerveau », estime l’institution dans un rapport présenté ce mardi 26 août.
Par ailleurs, les cigarettes électroniques augmentent « l’exposition des non-fumeurs et des tiers à la nicotine et à un certain nombre de substances toxiques ». En effet, ces inhalateurs ne contiennent pas que de la vapeur d’eau, mais utilisent un aérosol dont le principal composant est, outre la nicotine, le propylène glycol, auquel peuvent s’ajouter du glycérol et des aromatisants. Par conséquent, l’OMS recommande d’interdire la vente de cigarettes électroniques aux mineurs, ainsi que l’usage dans les lieux publics clôts.
En France, le gouvernement compte légiférer en ce sens, avec à la clé une interdiction de vapoter dans certains lieux publics. Aux Etats-Unis, l’autorité sanitaire (la FDA) a proposé en avril de réglementer ce marché – qui représente près de deux milliards de dollars – en interdisant notamment leur vente aux mineurs et en imposant aux fabricants une autorisation de mise sur le marché.
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Après la cigarette électronique, le joint électronique, le 23/06/2014
Source :
Rapport de l’OMS
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