Avec l’utilisation de plus en plus courante des chats, le mur entre les entreprises et les candidats a commencé à s’effriter. Ainsi, au cours d’un chat de une heure à une heure trente, la banque LCL a
géré 250 contacts. Ils ont abouti à une centaine de candidatures. Et, au final, une vingtaine de personnes ont intégré la banque.Même constat au Groupe Flo : deux chats successifs ont généré 200 échanges puis 900. La semaine suivante, le trafic du site a doublé ! La méthode convient aux recruteurs qui répondent ainsi à des questions de candidats
auxquelles ils n’auraient pas pensé. Quant à ces derniers, ils peuvent recevoir rapidement des informations les intéressant directement et personnellement.C’est un gain de temps considérable pour tous ! Mais la chute du mur auquel on assiste provient surtout des blogs personnels, voire d’entreprise. Dans ce cas, la circulation des commentaires, directe et transparente,
échappe au tout-puissant service de communication. Avec une triple conséquence.La première concerne ce service lui-même. Il a tout intérêt à surveiller ces échanges pour mesurer le regard que le public porte sur son entreprise. Ce qui lui permettra, le cas échéant, d’intervenir pour modifier une perception de la
société qu’il jugera inexacte. La deuxième est au bénéfice des salariés. Plus l’entreprise souhaitera qu’ils diffusent une image ‘ attrayante ‘, plus elle prendra soin d’eux. La troisième,
naturellement, intéresse les candidats ; ils auront vite fait de savoir s’il y a lieu ou non de postuler !La donne du recrutement ne cesse d’évoluer, poussée par les ouvertures qui se dessinent sur le web. A en croire des éditeurs de solutions de gestion de talents, tel MrTed, fondé par des spécialistes du recrutement, nous
n’en sommes qu’aux prémices. A quand le CV ‘ jeté sur la toile ‘ qui se dirigera directement vers l’offre adéquate, fut-elle à l’autre bout du monde ?* Rédactrice en chef adjointe de 01 Informatique
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