La Chine aurait produit 390 tonnes de gallium en 2018, soit plus de 95% de la production mondiale, selon la Commission géologique des Etats-Unis citée par le média South China Morning Post. Ce métal argenté est transformé avec de l’ammoniac en nitrure de gallium pour fabriquer des transistors à hautes fréquences. Le nitrure de gallium devrait remplacer le silicium dans les puces électroniques des stations de base 5G.
Un problème pour les Etats-Unis
L’un des gros avantages du nitrure de gallium est de consommer peu d’électricité, de produire peu de chaleur et de supporter des températures élevées. Cela permet de se passer de certains équipements d’alimentation en énergie et de climatisation et ainsi de réduire l’encombrement des stations des réseaux téléphoniques mobiles.
Comme les terres rares, l’approvisionnement mondial en gallium est sous contrôle chinois. Il représente donc un problème de sécurité nationale pour le gouvernement américain. L’équipementier Huawei aurait déposé plus de 2000 brevets à son sujet pour des applications futures. Beaucoup plus que Qualcomm (environ 1000 brevets), Nokia (1500) et Ericsson (400).
Source : South China Morning Post
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