En ce qui concerne ce critère, il s’agit de mesurer la quantité d’informations que l’analyseur et son logiciel associé sont capables d’absorber avant d’arriver à saturation. Les matériels doivent, en effet, stocker en mémoire les rapports lors des tests réalisés sur le terrain. Il existe deux types différents de rapports : les autotests sans conservation des courbes et les résultats complets comprenant l’ensemble des données graphiques. Cette seconde catégorie est beaucoup plus gourmande en mémoire et contraint l’utilisateur à vider sa zone de stockage au fur et à mesure des tests. Le DSP-4000 de Fluke exploite un moteur de base de données Access de Microsoft. Le LT 8600 de Wavetek préfère dBase et l’OMNIScanner2 de Microtest enregistre, quant à lui, chaque mesure dans un format propriétaire mieux optimisé. Les trois solutions ne présentent aucune limitation du nombre d’autotests ou de rapports complets enregistrés sur le micro-ordinateur. En revanche, les contraintes apparaissent dès qu’il s’agit de stocker les données directement dans la mémoire du testeur. Bien que classé premier pour ce critère, l’OMNIScanner2 de Microtest ne peut conserver que mille rapports d’autotest pour les câbles de catégorie 5, contre deux mille pour le DSP-4000 de Fluke (sans les courbes, il est vrai) et mille cinq cents pour le LT 8600 de Wavetek. Toutefois, le nombre de rapports gérés par le modèle de Microtest reste le même en catégorie 6, alors que ses concurrents voient se réduire leurs possibilités de stockage. Pour les tests complets, les différences entre les testeurs sont plus marquées. Ainsi, le DSP-4000 de Fluke ne garde en mémoire que la dernière mesure et contraint l’utilisateur à transférer les données à chaque test. Seul l’OMNIScanner2 de Microtest, conserve quelques courbes en mémoire.
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