Tout a commencé, raconte la BBC, quand la ville de Balfron (Ecosse), voulant enregistrer son propre nom de domaine, s’est aperçue qu’il était déjà réservé. Pour George Reid, représentant du Parti national écossais cité par nos confrères : ‘ Il est inconcevable que la propriétaire d’un manoir du Suffolk puisse mettre la main sur une partie de l’Ecosse, simplement en achetant une adresse Internet de l’Angleterre. ‘
Sur son site, Webhound explique que, pour couvrir ses frais (75 000 livres), la société cherche à revendre 150 des 15 000 noms de domaines réservés au prix de… 500 livres. Soit 150 fois plus cher que le prix initial. ‘
Rançon, chantage, hold-up ‘, la démarche de Webhound Ltd a, depuis, suscité une levée de boucliers sans précédent dans les campagnes d’outre-Manche. Certains maires demandent même une refonte totale des procédures d’attribution des noms de domaines.
Réponse de Webhound, par la voix d’une des responsables, Angela Barrow : ‘ La société n’a rien fait d’illégal et, en matière d’Internet, c’est toujours la loi du premier arrivé, premier servi qui reste de mise ‘.
Une situation qui pourrait changer rapidement, si l’on se réfère à la récente décision rendue par lOrganisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) sur ce sujet.
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