Depuis mars 2000, la Caisse d’allocations familiales de Nantes équipe ses salariés d’un badge unique. Le personnel s’en sert à la fois pour pénétrer et circuler dans les locaux, pour pointer et pour payer ses déjeuners à la cantine. “Cet aspect multifonctionnel du système Protecsys nous a vraiment séduits ! C’est simple : une seule carte suffit pour aller travailler, se réjouit Bertrand Chapalain, secrétaire général. De plus, le badge n’est jamais en contact avec le lecteur. C’est pratique et quasi inusable.” Comme les salariés travaillent en horaires variables, sur la base de trente-neuf heures hebdomadaires, le système est couplé au logiciel de gestion des temps de présence Temptation. Chaque nouvel employé se voit remettre un badge personnel, programmé en fonction du type de poste occupé. Un technicien ne circulera que dans les salles communes, tandis qu’un informaticien verra son accès étendu aux salles des machines. La direction générale dispose d’un accès général. “La sécurité des salles informatiques devait être renforcée, précise Bertrand Chapalain. En cas d’incident, nous saurons précisément quel badge personnel a été utilisé.”Dix types de profils ont été définis. Seuls la secrétaire des services généraux et le responsable de la gestion immobilière sont habilités à programmer les badges. Ces deux personnes ont suivi une formation de deux jours. Lorsqu’un salarié change de service et que de nouveaux droits d’accès lui sont ouverts, il suffit de reformater son badge. L’accès ponctuel a également été prévu. On reprogramme alors les badges des participants à un séminaire, par exemple, pour qu’ils puissent pénétrer au jour et à l’heure dits dans la salle de réunion. “Auparavant, la gestion des clés était pénible pour les services généraux, souligne Bertrand Chapalain. Aujourd’hui, la secrétaire de direction gère seule les accès aux salles de réunion depuis son PC. Elle n’a pas besoin de se déplacer.”La Caisse d’allocations familiales de Nantes avait également pensé se servir de ce badge pour utiliser les photocopieurs et la machine à café. Mais le projet n’a pu se concrétiser. En effet, les fournisseurs n’étaient pas en mesure de faire évoluer leurs matériels de telle sorte qu’ils puissent accepter le badge mains libres.
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