Passer au contenu

La BSA met en garde contre les logiciels contrefaits en vente sur Internet

A l’approche des fêtes de fin d’année, l’association de lutte contre le piratage logiciel alerte les consommateurs sur les risques liés aux achats de logiciels contrefaits sur Internet.

Une version d’Office 2003, de Microsoft, mise en vente à 50 euros, un exemplaire d’Adobe Illustrator 9.0 proposé à 1 euro sur Internet : l’offre peut sembler alléchante, mais, selon la BSA (Business Software
Alliance), elle peut aussi virer au cauchemar.Pour cette association, financée par des éditeurs de logiciels (Symantec, Adobe, Macromedia, Microsoft), les offres de ce type concernent en effet le plus souvent des produits contrefaits. Et le risque encouru par le consommateur
(particulier ou entreprise) n’est pas le moindre, explique Bertrand Salord, responsable anti-piratage d’Adobe France et porte-parole de BSA.Dans la logique de BSA, l’acquéreur d’une telle marchandise se place de facto dans l’illégalité, ne dispose d’aucune garantie sur le matériel acquis, s’expose aux virus informatiques, et doit bien évidemment faire
l’impasse sur l’assistance technique qui accompagne tout logiciel légalement acheté dans le commerce.

Les sites d’enchères dans le collimateur de la BSA

A l’approche des fêtes de fin d’année, l’association a donc décidé de sensibiliser le grand public sur le sujet. Les principaux sites visés par la BSA sont les sites d’enchères comme eBay. ‘ Auparavant, dès lors
que le descriptif d’un produit faisait penser à une contrefaçon (copie sur CD-R…), eBay le délistait automatiquement et coupait l’enchère ‘
, commente Bernard Salord.Mais aujourd’hui, les pirates sont parfois plus rusés. ‘ Certains d’entre eux mettent en vente une référence logicielle à 100 euros, alors même que ce produit coûte 1000 euros dans le
commerce ‘
, poursuit le porte-parole de BSA.Pour que les acheteurs potentiels ne tombe pas dans le piège, l’association adresse donc une série de conseils au consommateur : se méfier des sauvegardes (back-up), refuser les compilations, essayer d’obtenir l’adresse du vendeur,
conserver les traces de la transaction.En France, selon une étude annuelle menée par le cabinet IPR (International Planning and Research) pour le compte de la BSA, 43 % des logiciels installés en entreprise en 2002 étaient des contrefaçons. Une proportion qui tombe à
35 % pour l’ensemble de lEurope, et à 25 % sur le marché américain.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Philippe Crouzillacq