La Bourse électronique paneuropéenne Virt-x a officiellement été créée avec la ratification de l’accord conclu entre la Bourse suisse (SWX), le consortium britannique Tradepoint Financial Networks et un consortium d’institutions financières internationales.Annoncée l’été dernier, Virt-x est un des projets de Bourse européenne unifiée, concurrent d’Euronext (Paris, Amsterdam, Bruxelles), du défunt iX (Francfort et Londres) et du futur Nasdaq européen, qui pourrait se créer à partir de l’Easdaq, par une prise de participation majoritaire de la place de marché américaine.Dans la course à la montre que se livrent les instigateurs de ces projets, Virt-x semble bien parti, puisqu’elle disposera dès son lancement d’un système de règlement et de compensation intégré, équivalent à ce dont est aujourd’hui dotée Euronext.
600 valeurs vedettes européennes
Mais la réussite de ces initiatives dépendra de leur capacité à se consolider en attirant les Bourses européennes encore indépendantes, comme celles de Milan ou de Madrid, et de la décision que prendront les Bourses de Francfort et de Londres de s’y allier ou non.Virt-x entrera en service le 25 juin prochain, et devrait donner la possibilité de négocier quelque 600 valeurs vedettes européennes. SWX a rappelé que l’accord avait été soumis au feu vert des autorités de la concurrence et avait dépendu de la signature des contrats sur les avances consenties par le consortium Tradepoint.En vertu de l’accord, Tradepoint a émis 108 millions d’actions représentant 38,9 % du capital de Virt-x. Après exercice de toutes les options restantes, qui amèneront 11,1 millions de livres sterling, SWX et le consortium Tradepoint détiendront chacun 38,9 % du capital de Virt-x.Le conseil dadministration de Virt-x sera présidé par Peter Stevens, président de Tradepoint. Antoinette Hunziker-Ebneter, directrice générale de la Bourse suisse, sera directrice générale de Virt-x.
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