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La boucle locale radio multipliera les accès Internet

Les demandes d’attribution de la boucle locale radio sont closes Cette libéralisation est un pas de plus vers le tout Internet

La boucle locale radio offre de nouveaux accès à Internet. C’est ce qu’avanceront plusieurs des vingt et un prétendants à l’une des 54 licences à pourvoir (2 nationales, 2 par région et 2 par DOM-TOM). Ces derniers avaient jusqu’au 31 janvier 2000, à 12 heures, date limite fixée par l’Autorité de régulation des télécoms, pour se manifester. À cette occasion, l’ART s’est offert un coup d’éclat en écartant la candidature de France Télécom, pour dépassement de délai… de deux minutes ! Mais Gérard Merveille, responsable de presse de France Télécom, nous a assuré que l’opérateur devait déposer une demande gracieuse de dérogation.
Parmi les prétendants, trois ou quatre opérateurs semblent, de par leurs moyens financiers et leur infrastructure, en mesure de satisfaire l’ART pour l’attribution de la licence nationale, parmi lesquels Cegetel et Tele2.

Rester compétitif face à l’ADSL

Tele2 France dresse déjà des plans, similaires dans les grandes lignes, à ceux de ses concurrents. “Nous souhaitons offrir un service à haut débit très orienté Internet pour être compétitifs face à l’ADSL “, explique Jean-Louis Constanza, directeur général de Tele2 France. L’offre à destination des PME contiendrait ainsi un volet à 6 Mbit/s avec 3 Mbit/s garantis. “Concrètement, poursuit Jean-Louis Constanza, l’installation peut se faire en deux heures chez l’utilisateur. Il suffira d’installer une petite antenne spécifique, de 30 cm de diamètre, pointée vers la station de base radio. Elle sera reliée à un émetteur-récepteur et à un routeur sur lequel on connecte l’ordinateur.” Pour l’émission, les opérateurs devront acquérir des sites afin de déployer leurs antennes. Ce qui place Télédiffusion de France sur le devant de la scène.Avec l’ouverture de la boucle locale radio aux opérateurs, les offres d’accès à Internet se multiplient. Faire un choix entre câble, RNIS, ADSL et maintenant la boucle radio, va tenir du casse-tête chinois. Attendons les tarifs, sachant que le déploiement d’une telle infrastructure ne demande qu’un investissement réduit : quelques milliards de francs pour la mise en ?”uvre d’une offre nationale.

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THOMAS PIMONT