KLEline ne poursuivra donc plus ses développements commerciaux et technologiques, même si les contrats en cours seront respectés jusqu’à leur terme.
La raison officielle tient au recentrage de la stratégie Internet du groupe BNP-Paribas en matière de technologies de modes de paiement basés sur les cartes à puce. Présent dans le consortium Cyber-Comm et dans le projet de porte-monnaie électronique Moneo actuellement en test à Tours, BNP-Paribas mise uniquement sur le développement de ses solutions.
Le système propriétaire de KLEline semblait aussi déranger un groupe qui se dit tourné vers l’utilisation des ‘ standards de l’Internet ‘. Néanmoins, les technologies Moneo et Cyber-Comm sont tout autant propriétaires.
A ce jour, KLEline avait séduit 500 entreprises dans le monde (France, Royaume-Uni, Etats-Unis…) avec sa solution de micropaiement K-Wallet, sur laquelle s’était recentrée son activité en octobre dernier. Pour 1999, la société revendique 315 millions de francs de transactions.
Mais, apparemment, les résultats escomptés n’étaient pas au rendez-vous. C’est en tout cas ce qu’insinue la BNP, dont les projets sont concurrencés par KLEline. Le groupe bancaire affectera une partie de l’équipe de KLEline à d’autres services internes, et probablement au développement d’une offre institutionnelle tournant autour de la technologie Cyber-Comm.
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