Le démembrement de la start up Kleline touche à sa fin. Sa plate-forme de paiement sera débranchée dès l’expiration du dernier contrat marchand. Pour aller plus vite en besogne, la BNP fait le tri entre le bon grain et l’ivraie : les marchands de petite taille – start up incluses – ne justifiant pas entre autres de fonds suffisants seront arrêtés. Pour ceux de taille moyenne, l’évaluation se fera au cas par cas. Par contre, la dizaine de grands comptes marchands de Kleline est prise en charge directement par la BNP. Les deux frères ennemis du paiement sécurisé, Atos et Experian (plus de six cents marchands), se partagent les restes. “Nous avons déjà récupéré une demi-douzaine de marchands Kleline “, affirme Didier Barré, directeur technique pour l’offre Payline.
Atos affirme être en pourparlers pour sa caisse enregistreuse Sips, notamment avec le site français de Boxman. Et ce même s’il fournit aussi la connexion au réseau cartes bancaires pour les offres propres à la BNP (Télécommerce, Merc@net SSL). Les hébergeurs accompagnent ce mouvement. “Suite à la disparition de Kleline, nous avons cherché une solution de remplacement… Il a été possible de mettre au point une solution fondée sur les technologies Télécommerce pour proposer des services de paiement proches de Kleline “, explique Georgy Kishtoo, directeur du consulting chez Integra. “Last but not least,” la clientèle étrangère, qui représentait trois cent cinquante des quatre cent soixante-dix marchands opérationnels, est abandonnée à la concurrence. Le prestataire multidevise, WorldPay, affilié à la NatWest Bank, en serait l’un des premiers bénéficiaires
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