Cette année, la SETI (Semaine Européenne des Technologies de l’Information) a abrité le NetSec, nouveau salon spécifiquement dédié à la sécurité. Cette première édition a accueilli un quart des 20 000 visiteurs qui ont parcouru chaque jour les allées du FIHT/ Comdex. “Le bon accueil réservé à ce salon marque la prise de conscience des entreprises de l’importance de la sécurité “, estime Xavier Fiquemo, commissaire du NetSec. Un sentiment partagé par les 40 exposants, dont plusieurs notent que “les entreprises ont des projets à court terme “. Malgré cela, quelques grands noms du secteur, parmi lesquels Check Point et Internet Security Systems, n’ont pas jugé nécessaire de se déplacer. “Ce n’est que partie remise “, assure-t-on du côté des organisateurs. Les équipements de biométrie ont tenu la vedette, éclipsant les inévitables antivirus et autres outils de contrôle du courrier électronique ou de l’usage du web. “Il y a un an, la plupart des gens ne savaient pas ce qu’était la biométrie, se souvient Laurent Saada, PDG de Zalix, qui présentait des scanners optiques d’empreintes digitales ainsi qu’une caméra de reconnaissance de l’iris. Aujourd’hui, ils comprennent le principe et viennent voir leur fonctionnement et leur utilité.”Nombre d’exposants avaient cependant préféré miser sur des valeurs sûres, telles que les accélérateurs matériels de chiffrement (SSL et IPSec). L’anglais nCipher proposait ainsi un boîtier chargé de protéger les clés privées de toute intrusion par une configuration matérielle spécifique quasiment invisible depuis Internet.
La sécurité est désormais présentée comme un service
Plus discrètes, les offres de services n’en suscitaient pas moins un intérêt soutenu. “Aujourd’hui, la sécurité est plus un service qu’un produit “, soutient François Raisky, PDG de SecureKeepers. Cette start-up française propose un service d’externalisation de la sécurité associant un coupe-feu installé localement et un groupe d’experts, assistés par un système de comptes rendus dactivité automatiques à distance.
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