Grand gourou américain du management, Peter Drucker a commis une bonne trentaine d’ouvrages de référence sur la question durant sa longue et fertile carrière. Le principe de ce nouvel ouvrage consiste à reprendre les principaux écrits de ce maître de l’art de diriger, principalement des articles publiés dans la prestigieuse Harvard Business Review. En un seul ouvrage, l’essence de ses théories est ainsi récapitulée en deux parties. Dans la première, intitulée “les responsabilités du manager “, le dirigeant trouvera les fondamentaux qui doivent présider à son action : théorie entrepreneuriale, décisions, idées, innovation et efficacité en sont les piliers. Chaque entreprise doit définir sa propre théorie entrepreneuriale, décrivant sa mission et donc sa structure, son marché, son environnement, le tout correctement adapté à la réalité. Véritable discipline, la théorie entrepreneuriale “n’est pas gravée sur une plaque commémorative, mais doit être constamment mise à l’épreuve “. Dans un second temps, c’est l’environnement du dirigeant qui est passé au crible. Information, organisation, productivité…le dirigeant post-capitalistique ne s’évalue plus “en fonction du nombre d’individus sous ses ordres”. Outre la modification profonde des structures hiérarchiques, le dirigeant doit relever un défi majeur : “augmenter la productivité des travailleurs du savoir et des services “. A ce titre, Peter Drucker considère que “les nouvelles technologies ne peuvent pas, en elles-mêmes, générer une productivité accrue “. Ce sont davantage des outils de production qui ne peuvent remplacer le travail. En réalité, la seule clé de la productivité dans l’univers du savoir et des services réside dans le fait de “travailler plus intelligemment “.
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