L’auteur détaille dans cet ouvrage les concepts des réseaux les plus utilisés aujourd’hui et leurs technologies, tant celles de réseau local (Ethernet), que celles de réseau étendu (relais de trames, ATM et IP). Il y montre, par le détail, le degré de qualité de service que chacun offre.Mais surtout, il met en lumière un étrange paradoxe : les techniciens tentent d’ajouter des fonctions de qualité de service (QoS) à IP, un protocole qui n’a jamais été conçu pour cela. Ainsi, nombre de mécanismes inhérents à ATM sont repris dans IP. Finalement, alors qu’on a reproché à ATM sa complexité, IP pourrait bien suivre le même chemin, tant on le surcharge de nouvelles fonctions. En passant, Jean-Louis Mélin tord le cou à un certain nombre d’idées fausses, comme celle de croire que la QoS se limite à une histoire de bande passante. Un discours tenu par nombre de nouveaux opérateurs qui offrent une bande passante quasi-illimitée, laissant entendre que la qualité de service est alors obligatoirement au rendez-vous. Certes, la bande passante est l’un des critères de la QoS, mais elle n’est pas le seul.La fin de l’ouvrage prend un aspect plus concret puisqu’elle traite de la gestion de la QoS, cest-à-dire de la manière de la mettre en ?”uvre par des outils spécialisés et son suivi. Un chapitre est consacré aux Qos signé avec les opérateurs et aux outils de mesure.
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