La couleur et les nouvelles formes ne suffiront pas à installer durablement l’ordinateur dans le salon des foyers européens. C’est l’un des résultats de l’étude réalisée en avril dernier par l’Institut européen du home computing auprès de mille six cents Européens dans huit pays de l’Union.Créé en 1999 par Packard-Bell, cet institut a voulu mieux comprendre pourquoi les foyers européens adoptaient l’ordinateur à la maison, ce qui les en empêchait, et comment mieux intégrer cet objet dans le lieu de vie.
Certes, l’esthétique et la couleur font partie des préoccupations majeures des utilisateurs. Ils sont aujourd’hui 71 % à trouver la machine encombrante, mais aussi banale (58 %), triste (50 %)… Selon les pays, les utilisateurs sont entre 59 % (Allemagne) et 87 % (Espagne) à espérer des ordinateurs se fondant mieux dans leur intérieur.” Aujourd’hui, les ordinateurs sont majoritairement installés dans le bureau ou les chambres, surtout celles des enfants. Un micro sur cinq seulement est installé dans le salon, les gens le cachent, ils n’ont pas envie de l’avoir sous les yeux en permanence “, remarque Bruno Botton de Research International, le cabinet qui a mené l’étude pour le compte de l’institut.Mais lorsqu’on leur demande ce qu’ils attendent de leur micro, les utilisateurs européens privilégient les aspects techniques par rapport aux considérations esthétiques. A la question ” Quelle caractéristique répond le mieux à vos attentes ? “, ils sont 35 % à répondre un ordinateur sans fil, chiffre qui monte à 40 % pour les personnes âgées de plus de 50 ans ; 30 % veulent une machine moins encombrante et 24 % souhaitent utiliser des commandes vocales ou tactiles, ” en particulier les jeunes de 18 à 25 ans “, précise Bruno Botton.
Les utilisateurs recherchent la combinaison idéale entre l’esthétique et les fonctionnalités. ” Ils veulent que l’ordinateur soit facilement accessible, mobile et intégré à leur décor, poursuit Bruno Botton, sans quoi, ils ont la sensation de travailler ou d’être en formation. “Le coup de grâce pourrait toutefois provenir du Web. ” Avec Internet, véritable fenêtre ouverte sur le monde, et les écrans géants, on va en arriver à une pratique moins autiste de l’informatique. Il faudra alors se poser la question de savoir où mettre cette machine et tout ce qui l’entoure encore, l’imprimante, le scanner, le disque, la webcam, etc. “, remarque Dominique Peclers qui dirige l’agence de style quelle a créée. Le PC grand public reste à inventer.
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