“Plutôt qu’embaucher, nous avons préféré recourir à une solution logicielle”, ne cache pas François Hébert, responsable bureautique et téléphonie de la banque Accord, lorsqu’il évoque le renouvellement, en début 2001, des postes de travail des conseillers clientèle du centre d’appel de l’organisme financier du Groupe Auchan. Il s’agissait, à l’époque, de remplacer une centaine de terminaux passifs reliés à un ES/9000 d’IBM, sous MVS, par des micro-ordinateurs. Le couplage téléphonie-informatique ne facilitait pas l’affaire. “Notre équipe bureautique est composée de deux personnes seulement pour un parc de cinq cents machines, poursuit François Hébert. Or, dans notre secteur d’activité, la réactivité doit être maximale.” Pas question, donc, de passer des semaines à réaliser cette migration, au détriment de la disponibilité du centre d’appel. Celui-ci traite près de dix mille appels par jour. De plus, il est ouvert de 8 heures à 23 heures.
Des gains de temps quantifiables
Accord s’est très vite orienté vers le logiciel Vision64, de l’éditeur français Swan. Face à des concurrents tels que SMS, de Microsoft, Unicenter, de Computer Associates, ou Landesk, d’Intel, c’est sa simplicité de mise en ?”uvre qui a fait la différence. “Notre contrainte était de trouver un produit qui nous permette à la fois d’installer rapidement des postes et de réagir vite en cas de panne, explique François Hébert. Swan est venu nous faire une démonstration de sa solution, puis a réalisé une maquette. Cela s’est bien passé. Nous avons d’abord acquis cinq cents licences en janvier 2001, puis cent supplémentaires cette année pour faire face à la croissance de notre centre d’appel.”Une semaine de formation et une semaine de prestations auront suffi à rendre l’équipe bureautique autonome dans l’exploitation de Vision64. En mars 2001, l’ensemble des postes bureautiques était sous le contrôle du logiciel. Désormais, vingt nouveaux postes de travail peuvent être installés en une journée, contre huit auparavant. La télédistribution permet, quant à elle, d’intervenir sur les micro-ordinateurs sans déranger les utilisateurs. Un quart d’heure suffit à en reconfigurer jusqu’à cent cinquante, alors qu’il faudrait au moins une journée entière pour le faire manuellement. “L’un des avantages est de pouvoir intervenir sur les postes éteints, explique François Hébert. Mais tout cela impose de bien connaître son réseau. Il ne s’agit pas d’intervenir sur des postes n’en n’ayant pas besoin.” Car, pour le moment, Accord ne dispose pas de logiciel d’administration de parc. Toutefois, cette lacune devrait être prochainement comblée. En attendant, toujours dans un souci d’harmonisation de son infrastructure, la banque Accord a décidé de quitter la base propriétaire de Swan pour migrer vers Oracle.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
