L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) a autorisé à la date du 27 novembre 15 901 sites 5G répartis sur 6 886 communes. Cela ne signifie pas qu’ils soient en service. Ce sont les opérateurs qui décident de l’activation. C’est justement là que la situation se complique puisqu’ils ne veulent pas brusquer les élus réfractaires à la 5G. Donc ils temporisent.
Les réfractaires finiront par céder, d’après Cédric O
C’est probablement la raison pour laquelle le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O a pris la parole ce week-end dans les colonnes du Journal du Dimanche. Il a précisé que 40 grandes villes de plus de 100 000 habitants pourraient déjà bénéficier de la 5G si les opérateurs le voulaient.
Il a également rappelé que les opposants à la 5G ne peuvent légalement empêcher son lancement. Il se montre persuadé que mêmes les maires les plus réfractaires finiront par l’accepter dans les mois qui viennent.
Les autorisations de l’ANFR ont été accordées dans trois bandes de fréquences : la nouvelle bande 3,5 GHz qui a donné lieu à des enchères cet automne, et les bandes 700 MHz et 2,1 GH.
Seuls 1092 sites concernent la bande 3,5 GHz qui est celle qui doit assurer la couverture. 11 770 sites ont été autorisés en 700 MHz et il est probable que cela concerne essentiellement Free Mobile. Les 5 000 sites dans la bande 2,1 GHz font probablement partie du parc de Bouygues Telecom, Orange et SFR.
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