La fracture numérique mobile persiste. C’est ce que dénonce aujourd’hui l’UFC-Que Choisir, sur la base des tests effectués par de simples utilisateurs via son application Queldébit. Les débits moyens dans les zones urbaines seraient 66% plus élevés que dans les zones rurales, soit un score de 55,3 Mbits/s contre 33,3 Mbits/s. Pire, 14,3 % des débits seraient inférieurs à 3 Mbits/s.
Le bon haut débit pour tous n’est pas au rendez-vous
On est donc très loin du « bon haut débit » d’au moins 8 Mbits/s promis par le président Macron pour tous les Français pour 2022. Il ne serait pas atteint dans 25% des cas au niveau national et dans 32% des situations dans les zones rurales.
La 5G creuse l’écart
L’arrivée de la 5G aurait plutôt tendance à creuser le fossé en boostant encore davantage les performances dans les zones urbaines avec des débits atteignant les 202 Mbits/s en moyenne contre 48,9 Mbits/s dans les zones rurales.
Le bénéfice du passage à la 5G à la campagne s’avère ainsi extrêmement faible pour le moment. Il faudra voir si cette situation perdure à mesure que la 5G est davantage déployée partout sur le territoire, et s’il s’agit d’un problème de fréquence.
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Rappelons qu’un New Deal mobile a été conclu en 2018 pour éradiquer les zones blanches et grises. Le dispositif de couverture ciblée, qui vise à densifier le réseau pour améliorer la couverture de façon localisée, est toujours en cours.
Dans son communiqué de presse, l’UFC-Que Choisir appelle les pouvoirs publics à imposer aux opérateurs une qualité de service mobile minimale.
Source : UFC-Que Choisir
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