Le numéro trois français de la téléphonie mobile lancera son service de téléphonie mobile 3G+ le lundi 19 novembre, avec pour objectif de couvrir 70 % de la population française d’ici fin 2009.
‘ C’est un deuxième réseau important pour nous ‘, a déclaré Emmanuel Forest, directeur général adjoint de l’opérateur lors des journées internationales de l’Idate à Montpellier.Bouygues Telecom va, à l’instar de ses concurrents Orange et SFR, proposer tout d’abord un accès depuis les ordinateurs portables à l’aide d’une clé USB. Le grand public se verra proposer un forfait plafonné à 200 Mo de données
échangées pour 29,90 euros mensuels avec un engagement de 24 mois et 34,90 euros pour 12 mois. Les utilisateurs intensifs pourront opter pour le forfait ‘ Internet haut débit mobile illimité pro ‘
facturé 69 euros sur 24 mois et 74 euros sur 12 mois.
Pression de l’Arcep
Côté entreprises, Bouygues propose une PCcard, l’AirCard 880E de Sierra Wireless, compatible avec les connecteurs ExpressCard/34 et ExpressCard/54 dont sont pourvus les ordinateurs portables récents. Deux formules tarifaires sont
commercialisées : 39 euros pour un accès national illimité en temps et en volume au système d’information de l’entreprise, dont éventuellement un accès à Internet, et 58 euros mensuels pour un accès national illimité à Internet. A
noter que l’opérateur ne propose pas pour le moment de forfaits data associés à des téléphones 3G. Il se contente de distribuer deux terminaux 3G, le Nokia 6120 et le Samsung Z650, vendus 199 euros
‘ nus ‘.Jusqu’à présent, Bouygues Télécom se contentait de la technologie Edge (2,5G), une évolution du GPRS. L’opérateur avait préféré faire l’impasse sur la première génération du haut-débit mobile (UMTS ou 3G) pour proposer directement de la
3G+ offrant un débit supérieur. L’opérateur promet jusqu’à 1,4 Mbit/s en voie montante (grâce à la technologie HSUPA, High-speed uplink packet access) et jusqu’à 4 Mbit/s en voie descendante. Ce débit
montera à 7 Mbits/s à partir de mars 2008. Selon l’opérateur, les villes couvertes fin novembre 2007 sont Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Nantes, Nice, Rouen, Strasbourg et Toulouse.Cette annonce intervient alors qu’en juillet dernier, l’Arcep, le régulateur français des télécommunications, avait donné au
groupe jusqu’à fin novembre pour respecter son engagement de couvrir une zone correspondant à 20 % de la population française en 3G. Cet objectif de 20 % aurait dû normalement être atteint avant le 30 avril 2007, en vertu des
engagements pris lors de l’achat en 2002 de cette licence 3G par Bouygues Telecom, pour un montant de 619 millions d’euros.L’opérateur avait indiqué en juillet qu’il se conformerait à la demande de l’Arcep, et avait justifié son retard par des délais chez un de ses fournisseurs (Nortel) ainsi que par son souci de fournir un réseau de qualité.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
