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La 3D dans tous ses états

L’école du DesignLe Strate Collège, situé à Issy-les-Moulineaux, propose une formation aux métiers du design et du modelage industriel. La formation, qui dure de 3 à…

L’école du Design

Le Strate Collège, situé à Issy-les-Moulineaux, propose une formation aux métiers du design et du modelage industriel. La formation, qui dure de 3 à 5 ans, couvre tous les domaines du design, depuis le dessin jusqu’à la sculpture, en passant par l’histoire de l’art et de l’industrie. Ici, un étudiant de cinquième année réalise, sur le stand de Dassault Systèmes, un dessin de concept-car sous Photoshop, en utilisant une tablette graphique Wacom Cintiq 21UX de 21,3 pouces de diagonale (54,1 cm). Pour l’anecdote, le dessinateur place des touches de couleur en haut de l’espace de travail et clique dessus pour choisir la teinte adéquate, comme le ferait un peintre avec sa palette.

Interfaces tactiles

Présenté en première mondiale, le Cube Tile, développé par la société Immersion, a fait sensation. Il s’agit d’une interface tactile multipoint (comme sur l’iPhone) permettant de manipuler des contenus 3D affichés sur un écran. Rotation, zoom, déplacement s’effectuent en bougeant les doigts sur cinq des six faces du cube. Et comment ça marche ? Le cube capte les ombres des doigts et les transmet à un ordinateur qui traduit ces informations en mouvements. Autre attraction du stand Immersion, la table IliGHT qui rappelle celle de Microsoft, Surface. Munie d’une interface tactile multipoint, elle permet d’afficher des photos, de les déplacer, de les agrandir ou de les tourner. Des images mais aussi des vidéos. En effet, pour la démonstration, Immersion avait connecté un caméscope numérique à l’IliGHT, que les visiteurs pouvaient manipuler, zoom compris, via la fenêtre de la vidéo affichée sur la table.

Suivez mon regard

Smart Eye Pro est un dispositif qui contrôle en temps réel la direction du regard de l’automobiliste, par le biais de quatre caméras infrarouges positionnées dans l’habitacle. Cet outil est notamment utilisé pour permettre aux ingénieurs automobiles de vérifier l’intégration et l’accessibilité des équipements de bord, afin d’améliorer la sécurité. Un dispositif simplifié, composé d’une seule caméra IR et baptisé Antisleep, est spécialement conçu pour détecter un début de somnolence chez l’automobiliste.

Une mini un pneu mouillée…

Spécialisée dans la conception de simulateurs civils et militaires et dans la réalité virtuelle, la société Oktal a fourni à Michelin un simulateur destiné à démontrer les risques liés à l’utilisation de pneus inadaptés sur route humide et l’impact, sur l’adhérence, de l’installation de pneus neufs à l’avant ou à l’arrière. La Mini est équipée de 4 vérins situés au niveau des amortisseurs, qui procurent une impression d’inertie lorsque le véhicule part en dérapage. Un ensemble volant-pédalier à retour de force complète le dispositif. Un écran panoramique couvre tout le champ de vision du conducteur pour une immersion maximale, deux autres moniteurs situés dans les rétroviseurs intérieurs et extérieurs affichant la vue arrière. La modélisation de la route et du climat est particulièrement réaliste. La partie logicielle du simulateur a été développée en intégrant les données techniques des pneumatiques, fournies par Michelin.

La lasergrammétrie

La société TPLM-3D est spécialisée dans la topographie et la lasergrammétrie. Cette dernière technique permet, à l’aide d’un laser-scanner 3D, d’effectuer le relevé d’un environnement sur les trois axes de l’espace. Le laser-scanner, ici un Leica ScanStation 2, émet un faisceau laser qui balaye la zone et enregistre 50 000 points par seconde jusqu’à une distance de 300 mètres (certains laser-scanner peuvent atteindre les 2 kilomètres). Il en résulte un nuage de points de haute densité (jusqu’à un point tous les 5 mm). Ce nuage est ensuite converti sous Autocad en un modèle filaire (les points sont reliés par des lignes sur un plan 2D représentant une perspective de la topographie) et, en cas de demande du client, modélisé en 3D via le logiciel 3DS Max. Pour accroître le réalisme, la société utilise la technique de l’Orthophoto, qui consiste à appliquer de façon précise des photos numériques de l’environnement sur le modèle 2D ou 3D, comme ici sur la rosace de la basilique de Saint-Denis. De cette façon, le client peut visualiser l’environnement réel, tout en conservant l’accès à l’intégralité des cotes (dimensions) de l’ouvrage.

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La rédaction