Le boîtier préconfiguré OmniPCX Office réalise en quelque sorte la quadrature du cercle : la satisfaction des besoins télécoms des PME. Dans le nouveau contexte de concurrence, les PME demandent, en effet, à pouvoir bénéficier des mêmes services que les grandes entreprises. Mais elles n’ont jamais en leur sein des spécialistes aussi pointus que ces dernières. Elles doivent faire des investissements au juste prix et pérennes, et diminuer les coûts cachés. Il est enfin vital, pour elles, de rester flexibles et d’avoir les moyens de conserver leurs clients.Déjà, elles se sont connectées à Internet. Mais l’expérience montre qu’elles l’ont fait de façon non optimisée. Conclusion : tout leur système de communication doit être repensé et simplifié. Toutes les fonctions doivent être regroupées en une seule boîte, entièrement packagée, aux capacités modulaires, d’un usage facile et d’un coût abordable.C’est le pari que fait Alcatel avec l’OmniPCX Office. “À elle seule, l’intégration de toutes les fonctions en une seule boîte, explique Jean-Luc Fourniou, directeur général de l’activité Entreprise, diminue le coût d’acquisition d’au moins 30 % par rapport à une batterie de boîtiers achetés séparément.”L’OmniPCX Office est donc un système plug and phone, sous Linux. Il réunit en standard les fonctions de téléphonie circuits et IP, de messagerie vocale, de CTI, d’accès Internet partagé, de réseau local de données, de mobilité interne et externe, et d’e-mail partagé. Il intègre tout à la fois un commutateur LAN 8 ou 16 ports, un routeur Internet, un pare-feu, un serveur d’e-mails, un serveur de CTI, un serveur Web, un serveur proxy, un serveur de cache, et un serveur VPN pour les accès distants sécurisés basés sur Internet. Il présente des interfaces RNIS, ADSL et ligne louée jusqu’à 2 Mbit/s, le tout géré à travers une interface d’administration unique.C’est un vrai produit de convergence, proposé en 3 versions de rack 19. Il a été conçu pour ne pas perturber ses utilisateurs. Ses fonctions de configuration sont accessibles aux non-spécialistes. Il est facile à acheter et à mettre en ?”uvre. Il peut croître avec les besoins de l’entreprise, de 6 à 236 utilisateurs. Il autorisera une intégration aisée aux applications en ligne, comme les centres de contact partagés, que les ASP et les opérateurs ne manqueront pas de proposer. Ses fonctions sont activées à la carte au moment de la livraison, mais, par la suite, elles peuvent également être activées à distance, en fonction de l’évolution des besoins, ce qui diminue les frais de maintenance, puisqu’il n’est plus nécessaire d’envoyer des techniciens sur site.Suite logique : tout en développant son OmniPCX Office, Alcatel est passé de la vente directe à la vente indirecte, qu’il trouve moins chère, plus efficace et assurant une meilleure capillarité, surtout en direction des PME. Cette évolution lui permettra également de mieux se concentrer sur son c?”ur de métier.Mise en ?”uvre depuis un an, elle a déjà abouti à adouber plus de 1500 partenaires VAR en Europe (opérateurs, intégrateurs de systèmes et revendeurs). Parmi eux : IBM Global Services, Accenture, Sema et Deutsche Telekom, qui proposera l’OfficePCX Office sous le nom d’Octopus Open sur l’ensemble du marché européen. ” 80 % de nos ventes vers les PME passent déjà par ces canaux indirects, et 85 % de nos commandes sont déjà reçues par le Web “, souligne Olivier Houssin, président du groupe e-business d’Alcatel.L’OmniPCX Office fait suite à l’OmniPCX 4400, offre de convergence pour les grandes entreprises, qui remporte déjà partout un vif succès depuis son lancement, l’an dernier, aux États-Unis. “Fin 98, souligne Olivier Houssin, nous étions encore un fournisseur traditionnel de PABX, principalement basé en Europe. À présent, l’objectif est d’être leader en produits de convergence. C’est le résultat d’un énorme travail de transformation” (www.alcatel.fr).
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