Premier modèle de la gamme L de StorageTek, la bibliothèque L20 affiche des caractéristiques séduisantes. Compacte (48 x 17 x 71 cm), elle peut être posée sur une table ou intégrée dans un châssis. Souple, elle accueille indifféremment
jusqu’à deux lecteurs DLT7000, DLT 8000, DLT-1, LTO Ultrium ou SDLT, toutes les combinaisons étant possibles.De fait, la L20 dispose d’un unique magasin en plastique souple permettant de panacher tous les types de cartouches dans la limite de vingt bandes. Voilà qui confère à la L20 une capacité maximale confortable de 2,2 To sans compression
(avec des cartouches SDLT).Nous l’avons testée dans une configuration avec deux lecteurs SDLT, cinq cartouches et une liaison au serveur assurée par une carte contrôleur Ultra SCSI LVD.Sur le plan pratique, StorageTek opte pour un approvisionnement en bandes,
cartouche par cartouche.Une pratique qui peut être contournée en ouvrant la porte de la bibliothèque et en plaçant directement les cartouches dans les connecteurs du magasin interne, qui, lui, demeure fixe. Quoi qu’il en soit, le constructeur adopte ici une
politique originale qui consiste à proposer la même bibliothèque pour une utilisation limitée à dix ou vingt cartouches.Le passage d’un mode de fonctionnement à l’autre s’effectue par une clé électronique (optionnelle) qui se glisse dans le port DB9 de la baie, sans autre modification de la configuration.Concernant la sécurité, la L20 ne permet pas de
parquer physiquement le robot de chargement.Lorsqu’il est amené à ouvrir la porte de la baie pour une quelconque opération de maintenance, l’utilisateur devra donc absolument, et au préalable, passer une commande de verrouillage à partir du panneau de contrôle, faute de quoi il
peut être confronté à un déplacement inopiné du robot.Point positif, la L20 dispose d’une alimentation pour les lecteurs indépendante de celle du reste de la bibliothèque. Hélas, un seul câble secteur est utilisé pour l’ensemble. De même, la baie offre un emplacement spécifique pour une
cartouche de nettoyage, point d’autant plus intéressant quand on sait que les bandes SDLT ne prévoient pas d’amorce autonettoyante.
Des performances satisfaisantes
Pour mesurer les possibilités de la L20, quatre tests ont été effectués. Un test de sauvegarde de dix fichiers de 1 Go sur une cartouche déjà montée dans un des lecteurs, le même test reproduit avec un changement forcé de cartouche (une
bande est partiellement remplie), la même sauvegarde qu’avec le premier test mais avec une seconde sauvegarde en parallèle sur le second lecteur sans oublier une opération de restauration portant sur 10 Go de données stockées sur une bande du
magasin, non montée.À l’issue des épreuves, on constate que la L20 affiche un débit de sauvegarde réel proche du maximum théorique sur un seul lecteur, à savoir 9,3 Mo/s. Le changement de cartouche induit, lui, une inertie de près de 37 s, somme toute
très raisonnable, qui se traduit par une chute du débit moyen à 7,8 Mo/s.Comme on pouvait s’y attendre, l’exécution de deux sauvegardes en parallèle permet un quasi-doublement du débit (ratio de 1,94). Nous avons enfin mesuré un débit de restauration satisfaisant de 9,1 Mo/s dans le meilleur des cas, la
bibliothèque péchant ici par l’irrégularité de ses résultats au cours de nos diverses tentatives (débit minimal observé de 6 Mo/s).
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