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L’usage des applis espionnes augmente de façon inquiétante

Chez Kaspersky, le nombre de détections d’applis espionnes a augmenté de 35 %. Les pays les plus touchés sont la Russie, l’Inde, le Brésil et les Etats-Unis. La France est un peu moins impactée.

Espionner un proche au travers de son smartphone est un phénomène qui prend de l’ampleur. Parmi les utilisateurs Android de Kaspersky, plus de 37 000 ont fait l’expérience désagréable de détecter un mouchard sur leur terminal mobile entre janvier et août 2019. Ce qui représente une augmentation de 35 % par rapport à 2018. Ces utilisateurs espionnés vivent principalement en Russie, en Inde, au Brésil et aux Etats-Unis. La France n’arrive qu’en 9e position, et c’est tant mieux.

Kaspersky

L’application la plus utilisée cette année semble être Mobile Tracker, suivi de Cerberus et TheTruthSpy. Celle-ci figurait en tête des statistiques de Kaspersky l’année dernière. Selon l’éditeur, ces applications espionnes – également appelées « stalkerware » – sont désormais plus fréquentes que les logiciels espions diffusés par les pirates. Bref, le flicage dans le cadre domestique se banalise.

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C’est une tendance d’autant plus inquiétante que ce genre d’activité n’est légal que dans certains cas précis. La surveillance d’un smartphone est possible dans le cadre du contrôle parental. Elle est également tolérée pour les terminaux professionnels, à condition qu’elle soit nécessaire pour l’exécution du contrat de travail ou qu’il y ait un intérêt légitime. Mais l’espionnage d’un conjoint, d’un ami ou d’un voisin est totalement interdit.

Source: Kaspersky

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Gilbert Kallenborn