La pandémie « a vraiment montré que la désinformation ne nuit pas seulement à la santé de nos démocraties, elle nuit aussi à la santé de nos citoyens », a déclaré mercredi 10 juin la vice-présidente de la Commission européenne en charge des valeurs et de la transparence Vera Jourova. Par cette déclaration, l’Union européenne (UE) traduit ses préoccupations quant à la diffusion des fausses informations relatives Covid-19 et les tentatives pilotées par des acteurs étrangers pour déstabiliser l’institution communautaire. Elle en appelle aux plates-formes.
Des « claviers plutôt que des épées »
L’UE leur demande d’en faire plus. Les plates-formes devront fournir des rapports mensuels détaillant leurs actions pour lutter contre les fake news diffusées sur leurs réseaux. L’objectif est de promouvoir des contenus vérifiés et de limiter la désinformation et la publicité mensongère. Les signataires de ce code de conduite sont Google, Facebook, Twitter et Mozilla. Vera Jourova a également déclaré que l’application chinoise de vidéo Tik Tok devrait rejoindre la démarche.
À l’appui de cet appel, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell a osé la comparaison de ces nouveaux guerriers, brandissant des « claviers plutôt que des épées ».
Les plates-formes au soutien de la diplomatie ?
La Commission européenne prévoit en parallèle de lutter contre les acteurs étrangers en renforçant sa stratégie de communication et sa diplomatie, et d’apporter un soutien accru aux médias libres et indépendants, aux enquêteurs et aux chercheurs.
« Des acteurs étrangers et certains pays tiers, en particulier la Russie et la Chine, se sont engagés dans des opérations d’influence ciblées et des campagnes de désinformation sur le territoire de l’UE, son voisinage et à l’échelle mondiale », a déclaré l’exécutif européen.
Source : Reuters
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