Selon une enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir, la consommation d’électricité des foyers a doublé en vingt ans. En cause : l’augmentation du taux d’équipement en appareils électroménagers, mais aussi audiovisuels et bureautiques. Il n’est pas rare aujourd’hui qu’une même famille possède plusieurs ordinateurs et postes de télévision. Et la tendance à opter pour des écrans de plus en plus imposants participe aussi à cette augmentation des dépenses (on peut lire à ce sujet un rapport sur les impacts écologiques des technologies de l’information).
Pour inciter les consommateurs à se tourner vers les appareils les plus économes en énergie, l’association souhaite la mise en place d’une signalétique énergétique sur tous les appareils électriques, qu’il s’agisse d’un aspirateur ou d’un équipement high-tech. L’UFC-Que Choisir souhaite donc aller plus loin que la position retenue par la Commission européenne, qui parle d’élargir le champ d’application aux seuls téléviseurs.
Un classement basé sur les déclarations des fabricants
L’association est aussi plus radicale sur la manière d’adapter la signalétique aux performances des dernières générations d’appareils. La Commission européenne a opté, dans une directive qui sera publiée au mois de juin au Journal officiel de l’Union européenne, pour la création d’une nouvelle sous-classe énergétique, la A+++. Ce qui, pour l’association, ne peut que semer la confusion dans l’esprit du consommateur. Elle milite pour une refonte globale de l’échelle énergétique (qui va de A à G) en durcissant les critères de classement.
Le système actuel présente en plus un point d’ombre : ce sont les constructeurs qui effectuent les tests destinés à évaluer les performances énergétiques de leurs produits. Pour plus de fiabilité, l’UFC-Que Choisir demande qu’une institution neutre puisse faire des contrôles réguliers. En cas d’écarts manifestes entre les valeurs déclarées et celles mesurées, cette dernière aurait le pouvoir d’infliger des pénalités.
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