Passer au contenu

L’UFC-Que Choisir dénonce les dérives de la copie privée

Consommateurs « vache à lait » et coupables de tous les maux, entente plus que cordiale entre les opérateurs historiques et surdité partielle de la commission copie privée. Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir tire à boulets rouges.

Lors de la présentation des vœux de l’association de défense des consommateurs, son président, Alain Bazot a fait un point sur l’année 2012 et les dérives que l’UFC-Que Choisir ont pu observer.

Consommateur pigeonné et culpabilisé

Selon Alain Bazot, le consommateur a été souvent pris en 2012, pour une « vache à lait », un « pigeon » et un « bouc-émissaire ». Faisant ainsi référence à la réorganisation du marché mobile après l’arrivée de Free Mobile mais également aux comportements criticables de certains acteurs de plusieurs secteurs, qui se sont défaussés de leur responsabilité : « Au nom de l’argument tarte à la crème de l’emploi, la plupart des marchés sont revenus à l’état de nature, où la liberté exacerbée aboutit à ce que les consommateurs subissent la loi du plus fort », a dénoncé ainsi M. Bazot.

Petite musique de la copie privée

Sur la question de la téléphonie mobile, Alain Bazot a ironisé sur la « très bonne entente des opérateurs historiques », et fustigé la redevance pour la copie privée. « Comme la partition européenne est claire – la redevance doit compenser le préjudice – mais que la France continue inlassablement de prêter l’oreille à la seule petite musique des ayants droits, l’UFC-Que Choisir va saisir la Commission européenne pour que cette petite musique soit mise en sourdine », a déclaré M. Bazot.

L’année 2013 commence à peine mais pourrait bien nous offrir le spectacle de beaux combats et champs de bataille…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Fontaine, avec AFP