La question de la couverture de la 3G chez les opérateurs m’interpelle. Quand on discute de ce sujet avec eux, ils vous tiennent à peu près le même langage : ‘ Nous allons mettre du haut débit là où nos
clients effectuent de la transmission de données, car nous savons où ils se trouvent ! ‘ La logique est ubuesque.Prenons l’exemple d’un commercial qui travaille au nord de Dijon : il ne peut pas se connecter parce qu’il se trouve en pleine zone blanche, sans réseau 3G. Or, comme il n’effectue pas de transmission de données, les opérateurs ne
déploient pas…Pour aller au bout de cette logique, faudra-t-il attendre que le client fasse du trafic sur un ‘ non-réseau ‘ pour que l’opérateur vienne déployer ? Moi, l’histoire de savoir qui de
l’?”uf ou de la poule, ça m’a toujours donné mal à la tête. Dans ce cas, c’est un peu pareil.En fait, les opérateurs se concentrent essentiellement sur les zones où sont implantées les entreprises. Or, les utilisateurs n’ont pas besoin de solutions mobiles derrière les murs où ils travaillent, mais bien à l’extérieur. Loin,
voire très loin de leur société.Heureusement, il y a l’Edge, qui tend à faire office de remplaçant, là où la 3G n’apparaît pas disponible. Certes, le confort reste très en deçà de celui de l’UMTS ?” et encore moins du très rapide HSDPA. Mais faute de
grives, il faut bien manger du merle…Et laisser se creuser la fracture numérique.* Chef d’enquête à 01 Informatique
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