La fin de semaine dernière a été l’occasion pour la NASA et l’humanité de vérifier qu’elles n’avaient pas perdu la main. Plus de 42 ans après le retour sur Terre d’une capsule, Orion est rentrée dans l’atmosphère terrestre à quelque 32 000 Km/h et a amerri sans incident vendredi dernier.
Ce succès ouvre la porte à tout une programme d’exploration spatiale, qui vise notamment à envoyer des hommes sur Mars. Dans un premier temps, Orion devra toutefois se contenter d’un tour de la Lune en 2017 ou 2018, puis d’un vol habité vers notre satellite.
Orion pourrait donc bien détenir l’avenir spatial de l’humanité et pourtant selon Matt Lemke, qui supervise une partie du projet au sein de la NASA, l’informatique embarquée est loin d’être du dernier cri. Ainsi, ces processeurs sont, comme certains whiskys, des 12 ans d’âge. L’ordinateur de bord est conçu pour être résistant et fiable même soumis à de nombeux G, à une grande quantité de radiations et aux autres conditions extrêmes de l’espace. « Comparé à un portable doté d’un processeur Core i5 (d’Intel, NDLR), il est bien plus lent et bien moins puissant, a ainsi déclaré Matt Lemke à Computerworld. Il n’est pas probablement pas plus rapide que votre smartphone. Mais ce n’est pas une question de vitesse mais une question de résistance et de fiabilité. Je dois juste être sûr que ça fonctionnera toujours. »
Si l’informatique n’est pas au top niveau, en revanche, Orion bénéficie de ce qui se fait de mieux en matière de parachute ou encore de bouclier thermique… Des « détails » qui pourraient avoir leur importance. Orion, comme les modules Apollo des années 60 et 70, est conçu pour aller loin dans l’espace et en revenir. Dans l’espace, où personne ne nous entend crier… pas même le service informatique.
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Source :
Computerworld
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