Les 36 membres de l’Organisation de Coopération et Développement Économique (OCDE) y compris les États-Unis, ainsi que plusieurs pays d’Amérique du Sud et la Roumanie, ont adhéré aux principes proposés par l’organisme pour encadrer l’IA. Ces dix recommandations, publiées mercredi 22 mai par l’OCDE, abordent les aspects éthique et économique en matière d’IA. Les voici :
– Une croissance inclusive, développement durable et bien-être
– Valeurs centrées sur l’humain et l’équité
– Transparence et explicabilité des IA
– Solidité, sécurité et sûreté
– La responsabilité
– Investir dans la recherche et le développement pour l’IA
– Soutenir l’instauration d’un ecosystème numérique pour l’IA
– Façonner un cadre d’action favorable à l’IA
– Préparer la transformation du marché du travail
– Favoriser la coopération internationale au service d’une IA de confiance
« Mettre l’humain au cœur de l’IA »
La multiplication des IA impose aux États de se poser de nouvelles questions éthiques et juridiques. Et le caractère transnational de ces technologies les pousse à coopérer ensemble. Ces lignes directrices semblent néanmoins encore trop générales.
L’OCDE emboîte le pas de l’UE qui s’est récemment penchée sur l’IA. L’institution communautaire vient de publier un rapport en mars dernier pour « mettre l’humain au cœur de l’IA ». D’ailleurs, la Commission européenne a adopté en avril 2018 une nouvelle stratégie pour augmenter les investissements publics et privés de manière à ce qu’ils atteignent au moins 20 milliards d’euros par an au cours de la prochaine décennie.
Source : OCDE
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