L’info
Un groupe d’experts, désigné en juin 2018 par la Commission européenne, a dressé une liste d’exigences que tous les systèmes d’intelligence artificielle devront respecter. Les voici :
– l’IA restera au service de l’humain et de ses droits fondamentaux
– les algorithmes doivent être fiables et robustes
– les citoyens auront la maîtrise totale de leurs données personnelles et leur vie privée sera respectée
– la traçabilité des systèmes sera assurée
– la diversité, la non-discrimination et l’équité devront être garantis
– le bien-être social, la durabilité et la responsabilité écologique seront pris en compte
– des mécanismes devront être mis en place pour assurer une responsabilité des systèmes d’IA.
Ce que cela implique
Une phase pilote s’ouvrira à l’été pour recueillir le retour des partenaires industriels, administrations et organisations. L’idée est ensuite de parvenir à un consensus international en partageant ses principes avec le G7, le G20 et des pays comme le Japon, le Canada ou Singapour.
Le contexte
L’Europe est à la traîne en matière d’intelligence artificielle par rapport aux Etats-Unis et à la Chine. La Commission européenne a adopté en avril 2018 une nouvelle stratégie pour augmenter les investissements publics et privés de manière à ce qu’ils atteignent au moins 20 milliards d’euros par an au cours de la prochaine décennie. Jugé bénéfique dans de nombreux domaines, le développement de l’IA fait néanmoins émerger de nouvelles questions éthiques et juridiques. D’où l’idée de définir des grands principes pour l’encadrer avant qu’il ne soit trop tard.
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