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L’Europe s’attelle à introduire les drones commerciaux en milieu urbain

L’Agence européenne de sécurité aérienne a rendu un avis qui doit servir de base à une réglementation de la livraison par drone ou des taxis volants dans nos villes.

La livraison par drone et l’usage de taxis volants autonomes vont-ils devenir une réalité en milieu urbain ? L’AESA (Agence Européenne de Sécurité Aérienne) fait un premier pas dans cette voie, en imaginant un cadre réglementaire pour introduire les drones commerciaux à basse altitude. Elle a transmis son avis au mois de mars dernier à la Commission européenne, qui pourrait l’approuver d’ici la fin de l’année, de manière à servir de base à une future législation.

https://twitter.com/EASA/status/1247072730761039872

Intégrer ces drones est un défi particulièrement difficile à relever, compte tenu de la densité du trafic terrestre et aérien dans les villes, mais aussi des conséquences potentielles sur la vie privée, la sécurité des personnes ou l’environnement avec des nuisances sonores. Mais l’Europe ne veut pas passer à côté d’un nouveau marché. Elle souhaite donc développer ce qu’elle appelle « les services U-space ». U fait ici référence à « unmaned ». Ce terme a été adopté pour décrire la gestion du trafic aérien sans pilote afin d’assurer l’interaction en toute sécurité avec d’autres entités utilisant le même espace à n’importe quel endroit, et pas seulement dans les zones urbaines.

Un service commun d’informations

L’AESA propose notamment de créer un CIS, un service commun d’informations, pour échanger des données essentielles comme le trafic et les restrictions de l’espace aérien. Cela aiderait les opérateurs de drones à planifier et exécuter leurs vols. Pour cela, il faudra pouvoir identifier et situer en permanence les drones grâce à leur numéro de série, le numéro d’enregistrement de l’opérateur mais aussi la position géographique des appareils, le cap de leur itinéraire, et enfin la position du télé-pilote.

L’Agence a transmis son avis au mois de mars dernier à la Commission européenne qui pourrait l’approuver d’ici la fin de l’année, de manière à servir de base à une future législation.

Source : AESA

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Amélie Charnay