Doté d’un capteur de 8 mégapixels – soit un de plus que son aïeul -,
l’Ixus 80 se voit apporter une modification majeure sur le papier : la
présence d’un stabilisateur optique, symbolisée par le «IS» à la fin de
son nom (un suffixe que l’on retrouve sur toutes les optiques Canon
ainsi équipées). Ce dispositif, généralement présent dans les optiques
des appareils reflex, donne des résultats largement supérieurs à une
correction numérique et permet de réaliser de meilleurs clichés dans
des conditions médiocres de luminosité. Il reste à savoir quelle est la
capacité réelle de correction d’un tel appareillage dans un boîtier de
si petite taille.
Côté électronique, il est doté d’une version du processeur Digic
III, initialement conçu pour les reflex et désormais décliné sur toute
la gamme du constructeur japonais. Cette puce permet d’améliorer la
qualité du traitement des images ainsi que la réactivité générale de
l’appareil. Loin de la mode des grands-angles actuels, l’Ixus 80 IS
perd
même 3 mm de distance focale par rapport au 70, passant de 35 à 38 mm
(en équivalent 24×36). Dommage, car au vu de la taille de l’appareil,
il s’agit clairement de l’appareil qui sert à faire des photos en
intérieur, en soirée, etc. et qui aurait pleinement profité d’une
focale plus large.
Pour le reste de ses caractéristiques,
l’Ixus 80 IS est un peu une redite de son ancêtre : écran LCD de 2,5 pouces, sensibilité de 80 à 1600 ISO, vitesse
d’obturation de 1/1500e à 15 secondes, mise au point macro à 3 cm,
détection des visages, etc. Ceci dit, cela ne lui
portera pas préjudice puisqu’il reprend une base solide.
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